Venez découvrir cet RPG basé sur l'univers Final Fantasy VII,
dans un monde où l'espoir est source d'un pouvoir pouvant générer des miracles !
 
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 Blanche Sorujiya

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Blanche Sorujiya

Blanche Sorujiya
Masculin
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MessageSujet: Blanche Sorujiya   Blanche Sorujiya IiconminitimeSam 23 Mar - 11:26

I) Votre Personnage:

Nom: Sorujiya

Prénom: Blanche ( Anciennement Jiyu, voir Histoire)

Age: 25 ans

Taille: 1m65

Ville natale: Modeoheim

Caractère: Blanche n'a aucune estime de lui même. Il se considère comme un monstre et une marionnette. En vérité, il prend peur quand quelque se soucie de lui car il craint de s'attacher à cette personne et de subir une nouvelle fois la douleur de la perte. Il a souvent peur de lui même à cause de ses crises de violence et a souvent peur de blesser les gens. De ce fait, il a tendance à rechercher la solitude tout en cherchant quelqu'un à qui obéir.
Sa personnalité est un véritable concentré de paradoxes en tout genre : timide mais directe, doux mais violent, soucieux mais insouciant, altruiste et égoïste. Il craint la liberté autant qu'il craint d'être emprisonné. On pourrait même le considérer comme bi-polaire.
Il craint le passé autant que le présent et le futur. Il a perdu la notion du temps et ne connaît pas son âge réel.
On fond de lui même, Blanche a toujours eus un petit côté rebelle qu'il s’efforce de cacher depuis la mort de sa sœur.

Description physique [NdA : Pourquoi est ce que je galère toujours à faire ça?] : Blanche a toujours eus les cheveux blancs. Autrefois, ses yeux avait une teinte ocre, devenue bleu à cause de la Mako. Pour un garçon, il est plutôt petit mais n'en fait pas un complexe. Plutôt maigre et pâle, il se tient généralement un peu penché en avant comme un signe de soumission. Ses cheveux sont aujourd'hui mi-longs et lui tombe devant le visage. L'un de ses mèches avant est enserré dans un cordon de cuir noir. Il est toujours vécu d'un veste imperméable noir large et ouverte sur la poitrine par dessus une débardeur noir et porte encore sa place de Soldier autour du cou. Une cicatrice est présente en bas de sa joue gauche, souvenir douloureux du sacrifice de sa sœur. Ses traits sont fins et il arrive souvent qu'on le prenne pour une fille, d'autant plus qu'il parle de lui au féminin.

Votre Faction (Falcutatif): Pas encore de faction.

L'histoire de votre perso [NdA : 'tention ! J'ai pris la peine de me relire! C'est rare !]:
On dit souvent qu'un rien peu changer beaucoup de chose. Au fond, peut être que lorsqu'on entend le début d'une histoire, on peut en prédire la fin. Mais il semblerait que, comme pour Loveless, le dernier acte de ma tragédie ait été égaré.

Commençons par le commencement si vous le voulez bien. La première scène du premier acte de ma vie...c'est mon père qui me l'a raconté. Je ne m'en souviens pas et c'est normal.

Acte 1, scène 1.
12 février, Modeoheim, environ seize ans avant le début de la Crise.

- C'est quand même un comble de devoir accoucher dans ces conditions !
- C'est toi qui a voulu venir ! Je t'avais averti que ce n'était pas une bonne idée mais non ! Madame est encore plus têtue qu'un tonberry !
- Qu'est ce que tu viens de dire ?
- T''occupe et pousse !
- Je fais que ça-aaaaahhhh !
- Tout va bien ?

L'homme soupira et tourna son regard exaspéré vers l'unité d'infanterie frigorifiée qui venait de faire irruption dans la chambre. La neige sur son uniforme et sur le casque que le militaire tenait à la main témoignait des intempéries typiques du continent glacé qui portait bien son nom.

- Oui, désolé de t'avoir alerté Tereth.
- Y a pas de mal. Répondit le susnommé en secouant la tête. Je ne voudrais pas en rajouter mais...ça aurait été plus facile d'aller au moins à Icicle Lodge. Si les choses tournent mal...
- Elles ne tourneront pas mal ! L’interrompit la futur mère. Je suis encore capable d'accoucher seule !
- Et bien si tu peux le faire seul, je vais sortir ! Conclu son mari.

Sur ces mots, il laissa la femme à sa douleur et sortit de la pièce en tirant son ami par le bras. Une fois arrivé dans le salon, il poussa un nouveau soupir en se dirigeant vers le poêle sur lequel était installé une théière fumante. S'en saisissant à l'aide d'un torchon posé sur le meuble à côté, il versa l'eau bouillante dans deux tasses avant de reposer la théière. Il se saisit des deux tasses et en tendit une à l'unité d’infanterie qui l'accepta avec un remerciement.

- On a pas idée de construire un réacteur mako dans un endroit pareil...soupira Tereth pour engager la conversation.
- Alors ça, c'est sûre ! En plus ma femme qui n'a pas voulu rester à Kalm. « Mais t'es enceinte ! » que je lui ais dit. Mais non, Madame veut que je sois là pour la naissance des enfants et pour qu'ils grandissent avec leur père. Tu parles ! Ils vont grandir dans cinquante centimètres de neige à regarder leur père construire un réacteur, tout ça au milieu de nulle part !
- Carmis ! Appela une voix féminine.
- Faudrait savoir...Grogna le prénommé. Elle veut accoucher seule ou pas.

Tout en marmonnant une série de propos incohérents, il se dirigeât de nouveau vers la chambre, posant sa tasse d'eau chaude sur le comptoir. Le thé était introuvable dans cette région du monde. C'était à peine si la Shinra daignait d'envoyer à ses ouvriers de quoi survivre alors...
Peu de temps après, les cris d'un nouveau né retentirent. L'unité d’infanterie ne pu retenir un sourire et se dirigeât vers la chambre, laissant sa tasse encore brûlante sur la table. Il s'arrêta dans l'encadrement de la porte pour constater un spectacle bien étrange. Un bébé enveloppé à la va vite dans un linge reposait sur le lit, à côté de l'ouvrier qui tentait tant bien que mal de donné naissance à un second enfant.

- Tereth. Appela son ami. Je sais que c'est pas ton boulot mais...tu peux t'occuper du gamin un moment ?

L'interpellé acquiesça et se dirigeât vers l'enfant qu'il prit dans ses bras du mieux qu'il pu. Si on lui avait dit qu'un jour, en étant assigné à la surveillance de la construction d'un réacteur mako à des centaines de kilomètres de Midgar, il finirait avec un nouveau né hurlant dans ses bras...Ses camarades allaient sûrement bien en rire quand il rentrerait à la Tour.
Une dizaine de minutes plus tard, un deuxième enfant inspirait sa première bouffée d'air. Tereth remit le petit garçon à sa mère avant de quitter la pièce pour laisser les nouveaux parents profiter de ce moment.
Carmis s'approcha de sa femme qui allaitait déjà son premier enfant et lui tendit le second pour qu'elle puisse le nourrir. Après un moment de silence, l'homme parla.

- Tu as trouvé ?
- Quoi ? Répondit elle d'une voix faible.
- Les noms...Reprit il.
- Je pensais à...Jiyu pour notre garçon. Et peut être...Yume-Meiyo pour notre fille.
- « Liberté » et « Rêve-Honneur » ? En wutaïen ? S'étonna le père.
- Oui...c'est...
Mais elle ne finit pas sa phrase et sombra dans l'inconscience.
- Hé ? Hé ho ! Serra ? Serra ?!

SERRAAAAA !!!

C'est ainsi que ma mère mourut en me donnant le jour. Tandis que la neige tombait lentement sur Modeoheim, elle partit pour la Rivière de la Vie. Lorsque mon père s'est engagé pour la Shinra, elle avait insisté pour le suivre et ce, même si cela la conduisait à devoir venir dans la région la plus froide de Gaïa. Peut être que si elle était restée au Wutaï et n'avait pas rencontré mon père, elle ne serait pas venu ici. Peut être que si elle n'était pas venu ici et serait restée à Kalm, elle ne serait pas morte. Peut être que si elle n'était pas morte...Enfin, avec de « si » et des « peut être », on mettrait Midgar dans une bouteille de jus de pommesottes.
Notre enfance à moi et ma sœur fut des plus étranges. Mon père devait continuer à travailler à la construction de la ville et du réacteur Mako donc il ne pouvait pas s'occuper de deux nouveau-nés. Par conséquent, un groupe d'unité d’infanterie se relayait pour veiller sur nous lorsqu'ils n'étaient pas de garde. On m'a raconté que c'était assez comique de voir les militaires qu'ils étaient essayer de « jouer à la maman ». Dans un premier temps, il leur fallu importer du lait et des fournitures pour bébés d'Icicle Lodge. Les marchants de la ville en rient sûrement encore d'avoir vu les hommes de la si respectée Shinra agirent comme...des humains.

Acte 1, scène 2.
7 mars, Modeoheim, environ six ans avant le début de la Crise.

En dix ans, Modeoheim était devenu un charmant village et s'était plutôt bien étendu. Des gens étaient venu s'installer ici, notamment une famille avec un fils un peu plus âgé que moi ; Kunsel. Enfants, nous passions notre temps à nous amuser avec lui dans la neige ou à la maison. Ses parents nous apprirent les bases de l’éducation et nous firent lire un livre qui resta longtemps le seul que nous connûmes ; Loveless.
Étonnement, ous recevions des touristes toute l'année. Enfin, des touristes...il s'agissait pour ainsi dire d'alpinistes ou d'inconscients suicidaires qui allaient explorer le ravin. Ceux qui revenaient – ce qui n'était pas toujours le cas – allaient ensuite profiter des bains publics qui faisaient la fierté du village. C'était dans ce bâtiment que Kunsel, Meiyo et moi même passions notre temps une fois plus âgés. Nous nous occupions d'actionner les valves, accueillir les clients, ranger et faire le ménage. Jusqu'à ce jour où notre vie et celle de tout les habitants basculèrent à jamais.

- Quoi ? Mais c'est impossible !
- Vous ne pouvez pas faire ça !
- Comment allons nous faire !
- Carmis, fait quelque chose !

Un homme nommé Heidegger est venu au village nous apporter une déclaration de la Shinra. C'était court, simple, clair, net, précis ; la production de mako allait cesser dans notre village. La signification véritable était beaucoup plus longue et complexe cependant. Cela voulait dire : plus d'énergie, plus d’électricité, plus de chauffage, plus de subvention, plus de bains publics, plus de touristes, plus d'argent. Fini, c'est tout, paf, conclu.
Évidemment, notre père – accessoirement chef du village – s’opposa à cette décision. Mais c'était une décision de la Shinra. Quand la Shinra ordonne, on exécute. C'était ainsi. La discussion dégénéra et Heidegger, lassé de la conversation, qui de toutes façons ne menait nulle part, sorti de la maison et se dirigeât vers son hélicoptère sous la tempête de neige naissante. Mon père, ainsi que les habitants du village, le suivirent, hurlant leur haine. Cependant, aucun n'eut le courage d'aller jusqu'à l’hélicoptère où attendait deux soldats armés de fusils. Comprenant que personne ne ferait plus rien, je pris la première grave décision de ma vie. Et m'élança en courant vers lui, hurlant un mélange d'insulte et de menace. Mon père me suivit avec l'intention de me rattraper. Visiblement exaspéré, Heidegger fit signe à un de ses hommes.
Il tira. La balle fendit l'air et termina sa course au milieu du front de mon père. Tout s'arrêta net. Les habitants se figèrent et seul le bruit glacial du vent troublait le silence de mort qui s’abattit sur la foule. Le corps de mon père tomba mollement dans la neige, le visage figé dans une expression de stupeur. Puis le meurtrier monta à son tour dans l'hélicoptère. Je hurlai mais les bras déjà puissants de Kunsel n’empêchèrent de m'élancer à nouveau.
Ce fut ma première crise de violence, je hurlai, me débattis dans tout les sens, griffant, mordant mon ami. Le père de Kunsel vint en renfort et ils me traînèrent chez moi alors que je m'agitai comme un dément, incapable de contrôler cette rage.
Une fois dans la maison, ils me relâchèrent et la crise continua. Ils ne savaient que faire tandis que je frappai tout ce qui se trouvait à ma porter, hésitant entre rester pour n’empêcher de me blesser et sortir pour leur sécurité. Je frappai et brisai tout ce qui avait le malheur de se trouver dans la pièce, encore et encore.
La crise cessa aussi vite qu'elle était venu et je me laissai glisser contre un mur, la tête baissée, haletant. J'entendis la porte s’ouvrir. Yume-Meiyo entra. Elle avait l'air hésitante mais finit tout de même par s'avancer. Elle partit vers a salle de bain, je ne fis pas un mouvement. Elle revint avec une bassine d'eau, un linge et des bandages. Très doucement, elle prit ma main et la nettoya avec précaution. Je m'étais esquinté les phalanges jusqu'au sang. Relevant les yeux, je croisai le regard de ma sœur. Elle avait pleuré. Je pris alors conscience de la situation actuelle. Nous allions devoir partir. Et mon père...mon père était mort. Par ma faute. Meiyo banda mes mains avec précaution puis se rapprocha de moi avec un autre linge. Elle le passa sur mon visage. Je ne m'étais même pas aperçu que j'avais pleurer. Elle sourit tristement et se blottit contre moi. Je passai un bras autour de ses épaules et murmurai, comme pour la rassurer.

"Lorsque la guerre des bêtes mènera le monde à sa perte,
La déesse descendra des cieux.
Des ailes de lumière et d'ombre se déploieront au loin,
Elle nous guidera vers le bonheur, de son don éternel "

Interlude
Nous abandonnâmes Modeoheim, tous le même jour. En une vingtaine de minutes, le lendemain de la visite de Heidegger, le petit village, autrefois si animé malgré la neige et le froid, était devenu une ville fantôme.
Les parents de Kunsel nous prîmes à charge, Meiyo et moi, et nous allâmes nous installer à Midgar, sous la plaque. Notre logement frôlait la limite de l’insalubrité et nous ne pouvions voir le soleil. Même le ciel de Modoeheim, qui était quasi constamment blanc, était préférable aux projecteurs géants qui éclairaient les taudis. Ma sœur et moi grandîmes ainsi en vadrouillant à travers la ville du dessous et apprîmes les bases du combat avec un gang de rue.
J'appris plus tard la raison qui avait poussé la Shinra à nous abandonner ; le réacteur construis aux abords de la ville ne se révélait pas aussi rentable que prévu. Par conséquent, la compagnie avait décidé qu'il valait mieux investir dans un autre réacteur. Ils prévoyaient donc de couper les subventions du village. Sans cet argent, il n'aurait pas été possible de continuer à faire fonctionner les bains, d'autant plus que « abandon de la ville par la Shinra » rimait avec « abandon du réacteur ». Plus de réacteur, plus d'énergie. Nous n'y pouvions rien, c'était ainsi. C'était juste la façon dont les choses étaient.


Acte 2, scène 1
14 juin, taudis de Midgar, environ six ans avant le début de la Crise.

Quelques jours après notre arrivé à Midgar, Kunsel, s’engageât pour l'armée de la Shinra. La prochaine session d'examen d'entrée pour le SOLDAT ayant lieu en août, il intégra le Département de la Sécurité. Étonnement, un certain nombre de garçons de son âge en faisait partie. Quatorze ans et déjà un fusil dans la main. Mais bon, nous vivions dans un monde dangereux. La guerre du Wutaï faisait rage depuis déjà deux ans, la Shinra embauchait à la pelle.
Meiyo et moi faisions partie d'un petit gang de rue, chapardant ou arnaquant les ignorants qui avaient le malheur de tomber sur nous.
J'étais pour ainsi dire plutôt silencieux. Enfin, je dirais que je ne parlais jamais pour ne rien dire. Nos camarades me faisaient confiance bien plus que je ne leur faisais confiance. Ils me demandaient souvent mon avis et respectaient mes décisions sans contester.
Dès le jour de son engagement, Kunsel ne revint plus à la maison. Ses parents ne pouvaient aller le voir qu'en de rares occasions et c'était toujours tard le soir, seulement pendant une heure ou deux. Il était constamment en mission, ou à l’entraînement. Je me disais que c'était comme ça l'armée et que nous ne pouvions rien y faire.
En raison de ses heures de visites tardives, Meiyo et moi ne revîmes pas Kunsel jusqu'à ce jour de juin. Notre ami avait enfin réussi à obtenir une heure dans la journée afin de venir nous voir. Il n'aurait pas dû.
Dès l'instant où je le vis dans son uniforme bleu avec son écharpe verte, cela eut l'effet d'un électrochoc pour moi. Cet uniforme...c'était celui que portait l’assassin de mon père ! L’uniforme d'un homme de la Shinra...Je n'avais jamais réfléchis à si je haïssais ou non la Shinra. Peut être que cela aurait épargné ma crise à Kunsel.
A peine eut il passé la porte que le temps se figeât pour moi. La Shinra...tout était de sa faute ! C'était elle qui avait fait construire un réacteur Mako sur le continent glacé et c’était à cause d'elle que ma mère y avait été et avait perdu la vie, faute de soins. C'était à cause d'eux que je m'étais élancé vers l'hélicoptère et avait engendré, sans le vouloir, le décès de mon père. C'était à cause d'eux que nous étions partis de Modeoheim. Ils m’avaient pris ma mère, mon père, mon foyer...Peut être aussi ma raison.
Sans pouvoir me retenir, je me jetai sur Kunsel. Perdant le contrôle de moi-même, je le frappai de toutes mes forces, encore et encore. Meiyo hurla de terreur, ma mère adoptive appela désespérément son mari et Kunsel, trop surpris pour réagir, se protégea comme il put avec ses avant-bras. Sans doutes avait il peur de me blesser en se défendant.
Je ne me souviens pas comment cette crise s'est achevé. Je me rappelle seulement m'être rendu de moi même à la Tour Shinra le lendemain et avoir attendu obstinément toute la journée durant pour voir mon ami. Ce n'est que le soir qu'il eut un instant à me consacrer. Je m’excusai à n'en plus finir. Il me lança un regard désolé et me dit que ce n'était pas grave.
Kunsel entra finalement dans le Soldier un an plus tard, à sa troisième tentative, en même temps qu'un garçon nommé Zack.

Acte 2, scène 2
Taudis de Midgar, 4 ans avant le début de la crise.

Notre gang – ou équipe comme préférait le dire ma sœur – comptait à présent dix sept membres : Lorath le Chef, Ayen le Sniper, Sord le Frondeur, Taïnissor le Brutal, Sen et Len les Jumeaux, Helia l'Empoisonneuse, Jordianne et Kari les Infiltreuses, Varj le Stratège, Sirkhov l'Utaïen [NdA : Allez savoir pourquoi ils ont des noms russes.] et Nedan, Yamh, Beol et Guéra les Fonceurs. J'étais Jiyu le Penseur et ma sœur Meiyo la Petite. Nous étions les plus jeunes (douze ans), après nous venait Ayen (dix sept ans) et les autres qui avaient jusqu'à vingt huit ans pour Helia et Kari. Nous étions plus devenus des mercenaires que des voleurs.
Au court de mes premières missions, je fis acquisition de trois matérias ; Brasier, Soin et Esuna. Je me servais beaucoup plus des deux dernières que de la première.
On s’adressait à nous pour des motifs de vengeance, de règlement de dettes et que sais-je encore, et de ce fait, Meiyo et moi n'allions plus sur le terrain, nous contentant d'attendre le retour des autres en nous défoulant sur des monstres. Nous restions à la base en compagnie de Varj et d'Helia et nous occupions de soigner nos camarades quand ils revenaient de leurs missions. Il arrivait que notre quartier général se transforme en un mini-hôpital lorsque tous revenaient blessés. Le « travail » était parfois dur mais nous étions une petite famille. Il arrivait que j'aille avec ma sœur rendre visite aux parents de Kunsel mais cela devenait rare. Nous nous dirigions tout simplement vers une autre vie ; celle de mercenaires, maîtres d'eux même. Et au fond, j'aimais cela.
Quand j'y repense, nous fonctionnions de manière assez hypocrite ; il arrivait qu'on doive tuer une personne qu'on avait protégé la veille, qu'on se mette au service de Shinra un jour et qu'on aide ceux qui la combattent de l'autre. Nous étions SHAPE, des « formes » indécises, ami un jour, ennemi le lendemain. Cette vie me plaisait.
Un soir, tout bascula. L'équipe au complet était partie il y a une heure. Tout était calme. Trop calme. Les taudis ne sont jamais si calme.
J'ai compris que quelque chose n'allait pas quand Kari déboula dans la cave en soutenant Jordianne a demi-inconsciente. Son avant-bras droit avait disparu, elle était visiblement affecté par Poison et saignait abondement. Lorath, Ayen et Sord débarquèrent pendant que nous étions figés par cette vision d'horreur.

- Grosse galère ! Nous informa Lorath. Faut qu'on foute le camps !
Je ne pris pas le temps de demander des explications et tira ma sœur de sa transe, récupérant nos deux katanas et mon bracelet de matéria au passage et sorti en trombe. Kari nous arrêta.
- Attendez ! Il faut soigner Jordianne ! Elle ne tiendra pas !
- On ne peut rien faire pour elle ! Répondit Lorath.
- Tu vas la laisser mourir ?! S’insurgeât Ayen.
- Je préfère tous nous sauver que de sauver une seule personne avant de voir tous les autres crever ! Rétorqua le Chef.
- Jiyu ! Supplia Kari. Aide la, je t'en pris !

Que devais faire ? Sauver tout le monde où une seule personne ? Seul ma décision comptait...

- Désolé Jordianne. Lâchai-je.

Je parti en courant, sans me retourner, à la suite de Sord et Lorath. Kari hurla avec véhémence avant qu'un coup de feu ne retentisse et ne la fasse taire à jamais. On entendait des coups de feu, des coups d'épée, des cris, des explosions...

- Qu'est ce qui se passe ?! Hurla Meiyo à Lorath
- On était en mission et il se trouve qu'une patrouille de la Shinra était à la recherche d'un espion utaïen. Le problème, c'est qu'ils ont interpellé le groupe de Sirkhov, Taïnissor, et Yamh au moment où ces derniers se lançaient à la poursuite de leur cible. Les miliciens ont cru qu'ils s’enfuyaient alors ils les ont attaqué. Yamh a riposté sans réfléchir, ça a alerté les autres patrouille. Taïnissor n'a pas voulu se laisser faire et il a finit avec une épée d'un des membres du Soldier au travers de la gorge. Yamh à voulu se venger et en a payé le prix fort. Pendant ce temps, Sirkhov s'est enfuis et est allé retrouver Varj et Helia. Mais il a été suivit par les gars de la Shinra. Le portable d'Helia a sonné, les gars les ont trouvé et les ont abattu tout les trois.

Non, ce n'était quand même pas... ? Et pourtant si, cela correspondait. J'avais appelé Helia il y a peu être un vingtaine de minute et elle n'avait pas répondu. J'aurais pu l’appeler avant. J'aurais pu l’appeler après. Mais j'avais choisis de l’appeler à ce moment là et elle était morte par ma faute.

- Et je ne sais pas pourquoi, ils semblent avoir décidé de faire le ménage ! Poursuivit Lorath. Ils voient des espions partout, ils tirent sur tout ce qui bouge !
Ayen se tourna vers moi.
- Jiyu ! Nous devons nous rendre au cimetière des trains, c'est notre point de ralliement. Toi qui réfléchit tout le temps par où faut il aller ?!

Non, non, non ! Ne me demandez pas de prendre encore une décision ! Je vais encore foirer je vous dis !

- Par la grande rue! Hurlai-je sans réfléchir.

Personne ne contesta, personne ne réfléchi et nous courûmes. Ce fut la pire idée qui soit. N'était il pas évident que cette rue serait remplie de gardes Shinra ? Si je n'avais pas eus le réflexe de tirer ma sœur dans une ruelle après avoir aperçu les lignes de gardes, nous serions morts nous aussi. Ayen, Sord et Lorath n'eurent pas ce réflexe. Caché derrière le mur, je n'entendis que le son des mitrailleuse. Puis le silence.
Je ne sais pas pourquoi mais on ne vint pas regarder dans la ruelle. Peut être qu'ils n'avaient pas remarqué notre présence. Je sursautai lorsque j'entendis un bruit à côté de nous. Je tournai lentement mon regard de braise...pour me trouver face à Len. Où plutôt, ce qu'il en restait. Couvert de sang, troué de balle, gisant contre le mur.

- Il faut...dire à Sen...que je veillerais sur lui depuis la Rivière. Et que j'ai toujours su pour Maman mais...jamais...je ne lui en...ai...voulu.

Ce furent ses dernières paroles. Nous atteignîmes le cimetière des trains...mais personne ne vint. Ni Neden, ni Béol, ni Guéri...même pas Sen.
J'avais de nouveau fais des erreurs. Une nouvelle fois, des gens étaient morts...par ma faute. J'avais fait un choix qui avait tué Jordianne et Kari. J'avais choisi d’appeler Helia et elle était morte avec Sirkhov et Varj. J'avais choisi le mauvais chemin...et ils étaient tous morts.
Durant les sept jours qui suivirent, je ne rentrai pas à la maison. J'enchaînai les crises de folie – car c'était devenu de la folie pure – au fond du cimetière des trains. Je brisai tout ce qui ne résistait pas aux coups que j'infligeai à coups de barre de fer, endommageant le reste.
Les parents de Kunsel nous accueillirent à bras ouverts quand nous revînmes. Ils ne nous posèrent pas de questions. Nous étions revenus, c'était tout ce qui importait.
Rester à la maison ne nous enchantait ni Meiyo, ni moi. Nous n'avions pas l'habitude de rester ainsi inactif. Alors, sans prêter attention à notre passé, nous nous engageâmes dans le Département de la Sécurité de la Shinra.
Je compris alors pourquoi Kunsel ne revenait que rarement depuis qu'il avait été engagé ; nous allions et venions entre Midgar et le reste du monde. Inspecter les réacteurs, régler des problèmes de monstres, patrouiller dans Midgar, monter la garde dans le hall de la Tour ; nous n'avions pas une minute à nous.
J’attirai l'attention de mes supérieurs de par mes capacités de combat, fruit de ma vie dans la taudis. On m'envoya rapidement sur les missions les plus délicates durant lesquelles je fis valoir autant mes armes que mes matérias Soin et Esuna.
Trois années passèrent et je devins capitaine. Durant ces trois années, j'avais repris confiance en mois et commençait à nouveau à penser que je méritais de vivre. Je croyais en les rêves et en l'honneur. Un Soldier de première nous le répétait sans cesses ; les rêves, l'honneur, l'amitié aussi.

Acte 2, scène 3
Wutaï, avril, année du début de la crise.

Je ne sais pas comment nous avions finis dans cette situation, en plein milieu d'un fort wutaïen. Nous avions été déployés sur le contient en guerre, j'avais reçu l'ordre d'assaillir le fort Blintan. [NdA : Non ! C'est FAUX ! Je n'avais pas la flemme de chercher un nom!] Huit unités de fantassins déployées. Il n'y en avait plus que deux encore en vie. Et encore, la mienne ne contait plus que quatre personnes : Luxiere, Noxime, Yume-Meiyo et moi. A qui la faute ? A nos supérieurs qui n'avaient pas préparé une bonne stratégie ? Ou à moi qui n'avait pas su la mettre en œuvre ? La deuxième option était plus plausible. J'avais donc encore commis une erreur.
Et nous étions là, à courir au travers d'un fort labyrinthique, une bande de monstres aux trousses et sans aucune idée sur ce que nous devions faire. Nous tournâmes à l'angle d'un mur et nous engouffrâmes dans un bâtiment.

- Séparons nous ! Hurlai-je

Pourquoi se séparer ? Parce que je n'eus aucune autre idée sur le coup. Et – la déesse devait vraiment me haïr - c'est moi et Yume-Meiyo qui fûmes pris en chasse par monstres. Nous arrivâmes dans une espèce de tour particulièrement large.

- Monte ! Ordonnai-je à ma sœur.
- Non, je refuse ! Répliqua-t-elle.
- Monte ! C'est un ordre !

Je la poussai sans autre forme de procès dans les escaliers. Elle me jeta un dernier regard et commença à gravir les marches. Je me plaçai devant ces dernières, l'épée levée, prêt à me battre jusqu'à la mort. Les monstres arrivèrent...et ils n'étaient pas seuls. Je me sentis défaillir quand je constatai que tout ce qui restai de l'armée m'avait suivis...ou au moins les neuf dixièmes de ce qui restait. Je n'étais pas de taille et la seule chose à laquelle je pensai encore, c'était combien de temps j'allais pouvoir tenir.

- JIYUUUUU ! Hurla une voix terriblement familière.

Je sentis quelque chose de froid tomber dans mon écharpe. Quelque seconde après, une impressionnante explosion retenti. Sous mon regard ébahi, les murs de tour tremblèrent avant de commencer à s'écrouler dans un vrombissement assourdissant. L'armée n'eut pas le temps de s'enfuir que l'espace se remplissait de flammes poussées par le souffle de l'explosion. Je fermai les yeux.
Lorsque je les rouvris, je me retrouvai face à la même armée...mais calcinée ou écrasée sous les décombres de la tour. Je repoussai les gravas présent sur mon corps et me relevai. C'était un sacré cou de chance que je n'ai pas été écrasé par l'éboulement...Mais l'explosion...les flammes auraient dû me tuer ! Ma seule blessure résidait en une coupure à la base de la mâchoire, du côté gauche. C'est alors que je me souvins. Je tordis mon bras par dessus mon épaule à la recherche de l'objet qui m'étais tombé dessus plus tôt. J'en ressortis une petite sphère argenté qui brilla faiblement avant de tombé en poussière.

- Protection Vitale ? Murmurai-je en reconnaissant l'objet. Yume !

Je me lançai sur les décombres à la recherche de ma sœur.

- Jiyu...Gémis faiblement une voix

Je me lançais vers sa provenance. En poussant les débris, je pus dégager le haut de son corps. Ma pauvre sœur gisait là, en sang, un mince sourire sur le visage. Dans l'une de ses mains, elle tenait encore fermement la goupille d'une grenade. Tout devint alors clair pour moi ; c'était la tour des explosifs. Elle avait lancé une grenade pour déclencher une explosion et m'avait fait don de la Protection Vitale qu'elle possédait pour que je sois épargné par les flammes.
Un mince flocon blanc tomba sur son visage...Puis un autre. Puis ce fut toute une série de pétales blancs glacés qui envahir le paysage.

- Regarde...la neige...c'est beau la neige...blanche et si pure...comme...toi.

Puis la déesse emporta son souffle.
Et le pire dans cette histoire, c'est qu'alors que les autres unités hurlaient de joie pour la réussite de la prise du Fort, le Héro qui avait pris ce Fort venait de mourir dans mes bras.

Interlude 
A notre retour du Wutaï, nous fûmes tous promus Soldier de Troisième classe pour « acte de bravoure ». Je t'en foutrais, moi, des actes de bravoure. Meiyo fut également nommée Soldier à titre posthume.
On craignait que la mort de ma sœur n'engendre de violente crise de folie comme cela m'était arrivé auparavant, il n'en fut rien. Ce fut bien pire. Je me murais dans un silence de pierre, tant durant les entraînements qu'en mission et en stand-by. Je ne voulais plus qu'on me pose de questions ou qu'on me demande mon avis. Je voulais juste...avoir un but. Qu'on me donne des ordres que j'exécuterai. Je voulais juste...être une marionnette. Pour ne plus avoir de remord ni de regret. Juste Blanche, comme la neige, comme ma sœur. Juste une marionnette.
Avoir pris le Fort Blintan n'avait pas mis fin à la guerre du Wutaï pour autant. En octobre, je fus à nouveau envoyée sur l'autre continent sous les autres d'un Soldier de Première Classe nommé Genesis.
Après nous avoir fait marcher quelque jours aux travers des forêts wutaïenne, il s'adressa à nous en des termes calculateurs. Il prétendit que la Shinra nous avait à tous injecté des cellules extraterrestre et que nous allions subir une mutation très prochainement. Que nous avions été victimes d'expériences, que la Shinra nous avait mentis et d'autre choses que je ne pris même pas la peine d'écouter. Je n'avais pas besoin de beaux discours pour obéir. Les derniers qui doutaient des paroles de notre supérieur furent convaincus lorsque l'homme au manteau rouge déploya une magnifique aile noire.
Nous fûmes plus tard rejoins par un scientifique nommé Hollander qui fit des injections aux Soldiers prétendant les guérir. Je fus la seule à ne pas à y être sujette. Le scientifique informa seulement Genesis que cela n'était pas nécessaire pour moi parce que les suivrai avec un simple ordre et qu'il ne pouvait pas prendre le risque de me perdre pour le moment.
Je ne me souviens que peu de la suite. Un autre Soldier nommé Angeal nous rejoignit, nous allâmes à Banora et à d'autres endroits. Il vint également un jour où Hollander décida de m'injecter ce que je savais être des cellules de Geneis. Mais je ne me défendis pas. Je ne me posais plus de questions, prise dans un engrenage infernal que nul ne pouvait arrêter. Cet engrenage se nommait ; la Crise.

Acte 3, Scène 1
Modeoheim, automne, un an près le début de la crise.

Modeoheim. Je n'y étais pas revenue depuis mon départ. Toujours la même neige, le même vent, le même froid...Les maisons étaient en ruine laissant place à un paysage fantomatique. Je regardai la neige tomber avec grâce. La neige était blanche, j'étais Blanche. La neige était froide, j'étais froide. La neige était jouet de vent, j'étais jouet des hommes. Mais la neige était pure et moi, j'étais loin de l'être.
Holà ! Ce n'était pas le moment de se laisser aller à des sentiments ! Je me ressaisis et me dirigeai vers le bâtiment des bains où nous avions installé un laboratoire, dans les sous-sols. Mon rôle de monstre était simple en ces lieux. Protéger la base contre les attaques de monstres et lancer des sorts de Soin et Esuna sur demande.
La dégénérescence nous atteignait à différent degrés. Certain en moururent, d'autre en souffrirent. Le seul moyen de prolonger l'espérance de vie des plus atteints était l'injection de Mako. L'un de mes proches amis, Saphir, mourut d'une overdose.
Un jour, je sentis dans l'air que quelque chose était différent. J'entendis Angeal et Genesis avoir une autre discussion des plus houleuse. Le première classe au manteau rouge vint me voir quelque instants plus tard. Il m’entraîna avec lui au travers des couloirs. Nous finîmes par nous arrêter.

- Quoi qu'il arrive, tu ne dois pas intervenir, c'est compris ?
- Oui, Monsieur. Répondis-je.

Quoi ? C'était un ordre, je devais obéir. Il m'interdit également de prendre par à quelque combat que ce soit. Je devais absolument rester en vie. Je suppose que c'est à cause de mon rôle officiel de médecin de service. Je me cachai donc et ne bougeai pas.
Peu de temps après, Zack arriva en compagnie de Tseng, un turk, et d'une unité d'infrantrie nommé Cloud si mes oreilles ne me trompent pas. Puis un combat s’engageât. Ce fut un beau combat [Comment ça, l'auteur a la flemme de faire une description?] ! Les combats les plus longs sont les meilleurs selon moi. Enfin, quand ils sont bien mené, ce qui n'est pas toujours le cas. Zack fut vainqueur et je me surpris à appréhender la suite. Que faire si Genesis mourrait ? Mon ordre restait il valable ? Mes songes s’arrêtèrent nets lorsque mon supérieur se jeta dans le vide. Toujours aussi théâtrale.
Angeal était toujours aux alentours...Comprenant ce qui allait sûrement arriver, je préférai ne pas aller regarder. Une fois seule, je déployai mon aile noire et plongeai dans les ténèbres.

Acte 3, scène 2
Janvier à juillet, Deux ans après le début de la crise

Le premier qui me sort que fabriquer des répliques est une chose facile, je l'enferme dans les laboratoires de Modeoheim et il y reste avec le matériel et les instructions d'Hollander et il se débrouille!
Je me suis retrouvée avec un Genesis au bord du départ pour la Rivière de la Vie et un paquet de notes à déchiffrer avec pour ordre de reprendre la fabrication de répliques...et accessoirement de garder mon supérieur en vie. Je passai de Soldier (enfin...) à garde-malade et scientifique du dimanche. Au moins, j'étais occupée.
Il ne fallut pas moins de trois mois à Genesis – merci la dégénérescence - pour pouvoir se lever et marcher sans manquer de se fracasser la figure au sol. De mon côté, je n'avais pas beaucoup avancé en matière de production de répliques. Hé, c'est pas ma faute ! Je suis capable de jouer les médecins mais pas les scientifiques tarés ! Mais cela ne sembla ni surprendre, ni offenser mon supérieur ce qui fut un point positif.
Les mois suivant furent consacré à créer des répliques améliorées, plus puissantes et en plus, nous avions même mis au point le modèle « marin » ! Au fond de moi, cela m’écœurait un peu. Nous poursuivions des travaux tout ce qu'il y a de plus immoral ! Mais j'étais une marionnette. Et les marionnettes n'ont pas de morale.
Le clonage affaiblissait Genesis mais il ne semblait guère s'en soucier. Son objectif était de lever une petite armée et d'aller reprendre Hollander aux mains de la Shinra, à Junon.
En juillet, nous étions prêts. Genesis donna l'ordre de départ aux répliques mais me retint. Sans répondre à mon regard interrogatif, il m’entraîna dans les laboratoires et me fit rentrer dans une cuve vide avant de refermer la porte de verre.

- A la prochaine. Me dit il.

Interlude
Je suis prisonnière d'une cage de verre. Une simple petite marionnette qui attend les ordres à l'abri de la lumière. Plongée dans la Mako, une expression sereine sur le visage, j'attends. Peu importe le temps qu'il me faudra patienter, je le ferais, sans un mot. Les pantins ne protestent pas. Je me sens si faible mais aussi si forte. Je me sens si délaissée et en même temps entourée. J'ai ordre d'attendre. On reviendra me chercher.

Acte 4, scène 1
Automne, Modeoheim, sept ans après le début de la crise.

Je sorti brutalement de ma transe en sentant la morsure du froid et tombai brutalement sur le sol. La cuve avait été ouverte ? Je levai les yeux vers ce visiteur inattendu qui avait osé me sortir de mon sommeil et croisa le regard bleu Mako du commandant. Je compris alors.
Il était enfin temps, on était venu me chercher. Je me relevai immédiatement et faillit retomber. Appuyée contre la paroi de verre, j’essayai de trouver un équilibre minimal et regarde autour de moi. Rien n'a changé si ce n'est la poussière qui a envahit le laboratoire.

- Tu as tes matérias ? Me demanda Genesis d'un ton impatient.

Ne parvenant pas à faire sortir le moindre son de ma gorge, je montrai mon bracelet de matérias, accroché à mon poignet droit.

- Viens. Dit il en se dirigeant vers la porte sans autres formes de politesse.

Ok, moi aussi je suis super heureuse de te voir. Je le suivis d'un pas bancal vers la sortie. Et misère ; des escaliers. Je les gravis avec peine et retrouva Genesis qui faisait face à Hollander et quelques Répliques. A peine fus-je sortie que le scientifique se jeta sur moi. Étant encore incapable de parler, je ne pus lâcher qu'un espèce de cri étranglé en guise de protestation. Il me regardait sous tous les angles avant de déclarer.

- Pas de signe de dégénérescence. C'est bien ce que je pensais !

Genesis lâcha un soupir d'énervement tandis que je le regardai sans vraiment comprendre.

- La mako a empêché la dégénérescence de s’enclencher !
- C'est un peu tard pour y penser. Répondit le commandant. Je ne vois pas à quoi il peut nous servir. Il ne possède pas de cellules pures.
- Certes, certes...mais j'ai encore une expérience à réaliser. Assura Hollander. Zack et son ami se sont échappé de Nibelheim. Trouves-les.

Genesis fit signe à deux Répliques qui le suivirent sans attendre alors qu'il sortait du bâtiments. Je voulu poser des questions au scientifique mais mes cordes vocales refusaient toujours de fonctionner normalement. Combien de temps avais-je dormi ? Qu'est ce que c'était que cette histoire avec Zack et Cloud – enfin, je supposais que c'était Cloud - ? Pourquoi Genesis devait il les trouver ?

- Nous allons à Banora. Dit Hollander.

Peu importe. Les marionnettes ne posent pas de questions de toutes façons.

Acte 4, Scène 2
Automne, Banora, sept ans après le début de la crise

Nous allâmes à Banora avec Hollander et quelques répliques. Le scientifique assurait que Zack viendrait ici. Je ne compris pas et ne cherchai d'ailleurs pas à comprendre. Les pantins n'ont pas besoin de comprendre.
Genesis nous rejoignit un certains nombre de jours plus tard, visiblement furieux. A peine fut il arrivé qu'il entraîna Hollander à part. D'après ce que je fus entendre et comprendre de leur discussion, quelque peu houleuse, cela va sans dire, l'expérience d'Hollander avait échoué et avait, au contraire, accéléré la mutation d'une des répliques. Le scientifique tenta de le calmer en assurant que le fantassin qui accompagnait Zack possédait encore des cellules dites « S » pures et que cela suffirait à arrêter la dégénérescence. Encore des choses qui ne me concernait pas. De mon côté, la dégénérescence m'avait rattrapée en accéléré. Les deux dernières répliques originels, Noxime et Gakara, moururent de la dégénérescence.
Un jour, Genesis surgît de derrière le mur où il se trouvait précédemment et, en passant prêt de moi, grogna :

- Viens avec moi.
- Mais...et Hollander ? Demandai-je d'une voix encore un peu rauque.
- Il n'en vaut plus la peine. Seul le Don de la Déesse peut nous aider.

Je haussais les sourcils mais ne répliquai pas et suivit mon supérieur. Nous gravîmes une colline et marchâmes jusqu'à entrer dans une grotte. Nous avançâmes rapidement jusqu'à nous retrouver devant une statue représentant une femme. Il m'entraîna derrière la sculpture et me dit :

- Bientôt, cette histoire prendra fin. Quoiqu'il arrive, tu ne dois pas intervenir. C'est un ordre.
- Oui monsieur.

C'était un ordre, je n'avais pas à discuter. Bientôt, Zack arriva. Ce fut un combat pour le moins impressionnant. Je souhaitais la victoire tant pour l'un que pour l'autre. Et ce fut Genesis qui fut vaincu. C'est alors que des dizaines de fils couleurs Rivière de la Vie [NdA : Oui, ceci est le nom d'une couleur.] m’enveloppèrent de toutes parts. Je failli paniquer mais je retins à grands peines. Les marionnettes ne paniquent pas. Lorsque cette toile d'araignée, à la fois divine et infernale, me relâcha, je m’écroulai au sol, épuisée. Et pourtant, je me sentais...vivante. Plus vivante qu'autrefois.
Je me traînai à la suite de Zack qui emmenait Genesis tel un sac de graines à chocobo. Je n'allai cependant pas plus loin que la sortie de la caverne. Je n'avais pas reçu l'ordre d'en sortir. Mes yeux se fermèrent, je ne pus les retenir.
Lorsque je les rouvrit, il n'y avait plus qu'une chaise vide. Je me relevai, engourdie et sortis de la cavité. Une feuille de papier attira mon attention.

« Même si les lendemains sont vides de promesses, rien ne pourra empêcher mon retour. Afin de devenir la rosée qui baignent ces terres, épargnant les mers, les sables et les cieux...Je vous offre ce sacrifice silencieux. »

Acte 4, Scène 3 
Fin Janvier, 9 ans après le début de la Crise

J'ai attendu. Je n'avais pas l'ordre de partir alors je suis restée. Une marionnette dont on ne bouge pas les fils reste inanimée en attendant son maître. C'est ce que j'ai fais.
Je ne quittais la caverne que pour trouver de la nourriture. La chasse des monstres, que j'accomplissais avec deux sabres courts trouvés dans les ruines du village, et ma matéria Brasier pour allumer le feu suffisaient largement à me nourrir. Enfin, après tout ce temps, je reçu une visite à laquelle je ne m'attendais pas. C'était un jour comme les autres durant lequel je chassais dans la plaine.

- Nan...ça ne peux pas être toi...
Je me retournai en un éclair, brandissant mes sabres. Ce que je vis me surpris tellement que je faillis lâcher mes armes. Devant moi : Kunsel. Par là j'entends, un Kunsel adulte et habillé en civil. Je ne l'avais pas vu depuis...depuis...attendez, en quel année étions nous ?
- Kunsel...Lâchais-je.

Ma voix rauque me surpris. Cela faisait au moins un an que je n'avais pas vraiment parlé. Un an de solitude.

- Tu as...changé...Essayai-je.
- Toi, pas beaucoup, on dirait. Répondit il l'air heureux, en s'approchant.

Je baissai mes armes. Jusqu'à preuve du contraire, ce n'étais pas un ennemi Il me regarda. Je le regardai.

- Tu as vraiment changé en un an. Repris-je.
- En combien ? Il semblai déconcerté.
- Oui, répondis-je comme s'il s'agissait d'une évidence, cela fait un an que je ne t'ai as vu. Pas depuis que je suis partie au Wutaï avec le commandant Rhapsodos. Je suis contente de te revoir, tu sais.
- Mais...cela fait au moins huit ans que tu es parti ! Et pourquoi tu parles de toi au féminin ?
- Hu...huit...ans ? » J'étais choquée. Honnêtement choquée.

Je ne prêtai pas attention à sa question et me retournai, essayant de faire le point. J'avais passé...peut être deux ans en cavale avec Hollander et Genesis. Et j'attendais depuis un peu
plus d'une année ici. Combien de temps étais-je resté dans mon tube de Mako ? Cinq ans?

« - Raconte moi. Demandais-je sans me retourner. Raconte moi ces huit dernières années. »

Alors il me raconta. Il me parla surtout de Zack. Son incompréhension face au départ d'Angeal, sa colère après le bombardement de Banora, la façon dont la Shinra avait maquillé la Crise. Angeal et Genesis avait été déclaré Mort au Combat en mars de l'année suivant celle du début de la Crise. Quelle bande d'hypocrites, je vous jure ! Il me raconta aussi la douleur de son ami après le décès de d'Angeal à Modeoheim, à l'automne de la même année. Lazard disparu durant l'été de l'année suivante et fut déclaré Mort au Combat, idem pour Hollander. Que de mensonges ! Je faillis arrêter Kunsel dans son récit ; après tout, je n'avais pas besoin d'être mise au courant de tous les mensonges que cette maudite compagnie avait raconté. Cependant, en entendant la tristesse qui prenait lentement place dans sa voix, je décidai de le laisser poursuivre.
Genesis avait envoyé ses répliques vers tous les réacteurs Mako du monde et la Shinra avait dus déployé ses effectifs du SOLDAT restant un peu partout. Zack fut envoyé à Nibelheim avec Sephiroth. Mon ami soupira. Je lui fis signe de continuer sans attendre. Sephiroth avait perdu la raison, brûlé le village, tué tous les habitants.
Je serrai mes poings sous l'effet de la rage. Ainsi les expériences de cette damnée Shinra avait fait plus de victimes parmi les innocents que je ne le pensais. La rage montait en moi mais je me devais de la contrôler, au moins jusqu'à la fin de son histoire.
Hojo avait emmené Zack et Cloud dans ses laboratoires et s'en état servit de cobayes pendant quatre ans. Ça me rendait malade rien que d'imaginer une telle chose. Pendant ces quatre années, la Shinra combattit les répliques de Genesis qui cherchait en vain les cellules de Jenova.
Zack avait finit par s'enfuir. C'était aux alentours de cette date que Hollander m'avait sortie de mon tube de mako mais ça, Kunsel ne pouvait pas le savoir. Il ne pouvait pas être au courant du combat qui avait opposé Zack et Genesis.

- La Shinra leur a lancé l'armée aux trousses...Et Zack a été abattu dans le désert qui entour Midgar. Il s'est battu...jusqu'à la mort et à presque anéanti toute l'armée avant de partir pour la Rivière de la Vie.
- Et Cloud ? Murmurai-je malgré la boule qui s'était formée dans ma gorge.
- Je n'en sais rien.

Je n'écoutai plus. Ainsi la Shinra avait vraiment tout détruit. Que n'attrapai que des bribes de la suite. Une histoire de groupe de rebelles qui avait combattu la Shinra, de Sephiroth qui voulait détruire le monde, d'Armes, de Méga-matéria et de météore. Je n'étais pas sûre de ce que je voulais faire à cette instant. Une choses était certaine, la Shinra avait été détruite. Personne ne viendrait me chercher. Les larmes me montèrent aux yeux mais ne coulèrent pas. Les marionnettes ne pleurent pas.
Je commençai alors à marcher vers l'Est.

- Jiyu ! Appella Kunsel. Où est ce que tu vas ?
- Jiyu est mort. Lâchai-je.
- Mais qu'est ce que tu racontes ? Si tu veux aller à Midgar, nous pouvons y aller ensemble !
- Les monstres avancent seuls.
- Tu délires ou quoi ? Tu es Jiyu, troisième classe du Soldier.
- Tu as tord. Dis-je en me retournant. Je suis Blanche, ex-soldier. Je suis...un monstre.

Pour confirmer mes dires, je déployais mon aile couleur de ténèbres. Kunsel recula de plusieurs pas, incapable de prononcer un mot.

- Je ne veux plus de la liberté. La Liberté est meurtrière, Zack en est témoin. Ma sœur, mes amis des taudis, mon père...sont témoins de ravages que je peux faire si l'on me laisse le libre arbitre. Je n'ai plus personne pour me donner d'ordre...alors je vais avancer. Je vais aller chercher la fin de ma tragédie tout comme Genesis le fit.
- La fin de ta tragédie ? Et de sa tragédie ?
- « Même si les lendemains étaient vides de promesses, rien ne pouvait empêcher son retour. Afin de devenir la rosée qui baignent ces terres, épargnant les mers, les sables et les cieux...Il nous offrit ce sacrifice silencieux. ». Kunsel, en vérité...je suis mort il y a bien longtemps.

Et je parti. J'étais fatiguée, j'étais lasse. Peu importe ce qui arriverait, plus rien ne m'importais. Mon histoire s'éternisait et j'en venais à me demander si je n'aurais pas pu prendre un raccourci, quelque part dans les méandres de mes décisions.
On dit souvent qu'un rien peu changer beaucoup de chose. Au fond, peut être que lorsqu'on entend le début d'une histoire, on peut en prédire la fin. Mais il semblerait que, comme pour Loveless, le dernier acte de ma tragédie ait été égaré. Genesis à trouvé la fin de son histoire. J'espère trouver la mienne.

[Urg, ça se sent que j'ai écris la fin de l'acte 2, l'acte 3 en dernier...et accessoirement à onze heure du soir...Avez vous encore le courage de lire la suite xD?]

Arme: Dû à son parcours dans l'armée de la Shinra, Blanche est capable de manier aussi bien la matraque, le fusil et l'épée mais il a cependant préféré conserver les deux sabres courts trouvés dans les ruines de Banora.

Magie: Brasier, Soin, Esuna

Invocation: En raison de ses crises de violence, Blanche évite d'utiliser des invocations.

Aperçu du personnage [Au passage: je sais pas si c'est propre à mon ordinateur ou si ça le fait chez tout le monde mais j'ai beau recadrer mon avatar dans tout les sens, il ne veut pas se mettre correctement dans le petit cardre ><]

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II) Vous:

Prénom: Mon prénom...est un mystère Very Happy

Age: Mon age...est un secret ! Mwahaha !

Passions: LE FROMAGE ! Hum, plus sérieusement : les mangas, les jeux vidéos, les anims. Sinon, lire du Beaudelaire, du Maupassant et du Victor Hugo.

Comment avez vous connu le forum? Je n'en sais strictement rien, je sais juste que cela fait plus de six mois qu'il est dans mes favoris et que j'ai dis « Bon, demain, j'irais y faire un tour. » jusqu'à hier.

Que pensez vous du forum? Uh, ça m'a l'air un tit peu vide pour le moment...mais je vais faire venir des gens xD


Dernière édition par Blanche Sorujiya le Sam 4 Mai - 21:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Blanche Sorujiya   Blanche Sorujiya IiconminitimeDim 7 Avr - 9:20

Hi Blanche =)

Comme tu le constates, le forum s'est une nouvelle fois déserté.. Manque d'implication de certaines personnes, promesses non tenues..

Bref tu nous a fais une belle présentation, et merci de t’être inscrit !

Je te valide bien évidemment, mais les membres semblent avoir prit le large..
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MessageSujet: Re: Blanche Sorujiya   Blanche Sorujiya IiconminitimeDim 7 Avr - 10:37

Question bête: Tu compte faire venir des personnes ?
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MessageSujet: Re: Blanche Sorujiya   Blanche Sorujiya IiconminitimeDim 7 Avr - 18:39

Oui, j'ai deux-trois amis qui vont venir même s'ils trainent un peu Wink
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MessageSujet: Re: Blanche Sorujiya   Blanche Sorujiya IiconminitimeMar 21 Mai - 21:30

Désoler du retard

Je te souhaite bienvenue ou rebienvenue ?
Le mot n'a pas d'importance seul le geste compte.

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MessageSujet: Re: Blanche Sorujiya   Blanche Sorujiya IiconminitimeMer 22 Mai - 8:30

Merci, c'est le geste qui compte xD
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MessageSujet: Re: Blanche Sorujiya   Blanche Sorujiya Iiconminitime

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